Que dire de cette 1ère séance du conseil municipal tenue le 19 septembre à l’hôtel de ville du Quesnoy, en présence d’un nouveau directeur général des services que Madame la Maire omet de présenter ! Réclamation faite, elle nous indique que la présentation a eu lieu en début de séance ! Sommes-nous devenus un peu sourds ? ou avons-nous toutes et tous subi les effets de la séquence politique estivale hallucinatoire ?
En insistant un peu, aidés par quelques conseillers municipaux de la Majorité, Madame la Maire a bien dû admettre qu’effectivement, elle n’avait réservé la présentation qu’à sa garde rapprochée, les quelques-uns bien informés !
Bienvenue donc à Nicolas Hannebicq qui vient de prendre ses fonctions dans notre ville ! Pour rappel il succède ainsi aux 3 précédents DGS qui ont quitté leur poste sur les 4 ans de ce mandat…
AMBIANCE ON VOUS DIT !
Souhaitons que cette rentrée municipale annonce un fonctionnement différent, avec davantage de concertation des habitants et de coopération, d’information des groupes minoritaires du conseil, de participation en amont de décisions souvent prises en comité restreint, au sein de notre ville et avec les équipes intercommunales, élus et techniciens, dans l’intérêt de tous les quercitains.
2025 marque le centenaire d’une délibération majeure prise par un homme politique visionnaire, Daniel VINCENT, qui fut maire du Quesnoy pendant l’entre-deux guerres et qui assuma aussi des responsabilités politiques nationales : c’est lui qui demande à l’Etat le rachat d’une majeure partie des remparts aux domaines militaires, avec l’idée d’en faire un musée à ciel ouvert « de la fortification à la Vauban ». Au même moment Maubeuge décidait de raser ses murailles. Il sollicite parallèlement l’installation d’une garnison pour peupler la ville (elle restera présente jusqu’en 1978) et décide la transformation du gymnase des militaires en théâtre à l’italienne conscient de l’importance du développement culturel… le théâtre des 3 chênes actuel.
Un siècle après, nous sommes les dépositaires de cet héritage et ses choix ont contribué à dessiner la ville d’aujourd’hui…
VISIONNAIRE ON VOUS DIT !
Ne perdons pas de vue qu’une ville vivante est une ville en mouvement, qui sait se renouveler, se transformer, anticiper et préparer l’avenir. Avoir une vraie vision pour Le Quesnoy est essentiel : agir et faire des choix au-delà de la seule condition d’obtenir des subventions ou de vue à court terme, c’est être conscient des vrais enjeux, c’est faire les bons choix en associant tous les élus à toutes les étapes d’un projet, surtout en impliquant les habitants dans les actions qui les concernent. Nous saurons être présents pour travailler de cette façon.
Avec toute notre énergie.
Les élus de la Gauche quercitaine et écologistes,
Jérôme COLPIN, Betty CIUPA, Freddy DOLPHIN, Elisabeth GRUSON et Paul RAOULT.
Points de vigilance :
→ Nous veillerons à rappeler à Madame la Maire son engagement, sur nos conseils, à contacter l’Agence nationale des fréquences à propos de l’installation prochainement sur le bastion St Martin (porte St Martin), d’une 2ème antenne de téléphonie provisoire sur le Site ADACI, à proximité donc d’habitations et d’une école. Bien sûr qu’il est nécessaire d’être doté d’un réseau performant mais cela ne doit pas se faire à n’importe quel prix, notamment quand il s’agit d’une question de santé et même s’il s’agit d’antennes provisoires. Nous demandons une mesure des niveaux d’ondes électromagnétiques émises par les 2 antennes simultanément et la vérification que le cumul respecte bien les normes de la réglementation.
Nous serons attentifs au suivi de ce projet quant à la recherche en concertation avec les habitants, d’un site pérenne pour accueillir des antennes-relais de communication.
→ Nous confirmons notre vote (pour) à propos de l’acquisition d’un terrain et de garages rue du Général Bouttiaux au Quesnoy, avec les réserves suivantes que nous avons formulées lors de la séance du Conseil municipal : l’examen des contraintes du droit de passage ou d’usages pour les locataires du bâtiment du fond de la cour, la nécessite de concerter les riverains quant au projet définitif, notamment sur le stationnement et le bon usage des bennes enterrées pour les ordures ménagères, en soulignant qu’enfin la CCPM prenne en compte le contexte urbain pour ce type d’équipement.
