Aider un particulier, définir une politique fiscale pour accompagner les entreprises…, cela donne du sens à un projet et permet de définir ensemble des engagements réciproques. Attribuer des subventions pourrait relever du même principe et pourtant !
Le Centre communal d’action sociale (CCAS) octroie des aides financières aux personnes en situation précaire parce que c’est son rôle de mettre en œuvre une action générale de prévention et de développement social dans la commune. La Ville du Quesnoy décide de baisser la taxe d’aménagement parce qu’elle souhaite maintenir et attirer des entreprises sur le territoire communal. Dans les 2 cas, s’agissant d’argent public, les parties prenantes font chacun un pas l’un vers l’autre, en donnant des gages sur leur situation, leurs ambitions.
Rien de tout cela au niveau de l’attribution des subventions aux associations.
Malgré les engagements pris par Madame la Maire en juillet 2020, les subventions aux associations relèvent toujours de discussions à huis clos entre quelques élus de la Majorité municipale. Aucune information donnée sur les montants attribués, à la hausse pour certains, à la baisse pour d’autres. Rien sur les bilans des années précédentes, ni sur la mise à disposition de locaux, de matériels ou encore de moyens humains.
Nous nous sommes abstenus lors du vote, nous regrettons le manque d’information et de transparence. Il n’existe d’ailleurs pas de commission « vie associative » comme nous l’avions suggérée, au sein de laquelle nous pourrions travailler ensemble, avec les Associations, sur l’émergence d’un vrai projet autour de la vie associative… et garantir ainsi l’intérêt général et la liberté de chacun…, par exemple autour d’une Charte des Engagements Réciproques comme la Majorité municipale s’est engagée à le faire lors de la Campagne électorale dans le cadre du Pacte pour la Transition.[1]