Le 8 mars est la Journée Internationale des droits des femmes.
La Journée internationale des droits des femmes reste aujourd’hui d’une brûlante actualité. Car tant que l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas atteinte, nous aurons besoin de la célébrer.
Quelques rappels historiques s’imposent !
C’est seulement en 1944 après plusieurs combats, que les femmes ont eu le droit de voter.
Jusqu’en 1965 les femmes doivent avoir l’autorisation de leur mari pour ouvrir un compte en banque ou travailler.
Il faudra attendre 1986 pour que la femme soit à égalité de son mari pour administrer les biens communs du mariage.
Aujourd’hui
Des combats sont toujours à mener contre le harcèlement, le sexisme, les violences faites aux femmes, l’égalité salariale, le partage des tâches ménagères et l’égalité d’accès à l’emploi.
Si le droit a évolué, dans les faits les inégalités femmes / hommes persistent et hypothèquent largement les chances de réussites sociales en terme d’accès à l’emploi, de rémunération et d’épanouissement personnel (33% de femmes pratiquent une activité sportive contre 78% d’hommes).
Encore aujourd’hui en 2020, 70% de femmes font la cuisine et le ménage contre 33% d’hommes et elles sont majoritaires à se mettre à temps partiel pour s’occuper des enfants avec pour conséquence :
– une charge mentale importante,
– une perte de revenu,
– la stagnation du plan de carrière,
– une retraite revue à la baisse,
– l’obligation pour une majorité d’entre elles de devoir continuer à travailler jusque 67 ans parce qu’elles n’ont pas les trimestres requis,
– un écart de 40% du montant de leur pensions retraite avec les hommes.
A travail égal on n’est toujours pas dans l’égalité salariale et la majorité des grandes entreprises pratique.
une discrimination sexuelle au moment du recrutement, et pendant le déroulement de carrière.
Elles sont aussi discriminées à l’entrée de certaines formations.
Enfin les femmes sont aujourd’hui encore, victimes de violences conjugales.
Au niveau européen, les femmes constituent la majorité des personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté, les familles monoparentales représentent plus de la moitié des plus précaires.
Notre équipe municipale se fera fort d’inclure cette réalité dans la gestion de la municipalité et s’engage à faire évoluer les droits des femmes dans notre ville.
– NOS PROPOSITIONS –
• Exiger une diversité de propositions de filières d’emplois pour les femmes en situation de réinsertion et ne pas les cantonner seulement sur les domaines de l’aide à domicile et du ménage.
• Faciliter l’accès aux formations diplômantes et qualifiantes via un partenariat avec les organismes concernés et la municipalité.
• Aménager les horaires des garderies au Quesnoy et de nos réunions municipales.
• Proposer un espace de mise à l’abri en urgence pour les femmes en danger.
• Faire un état des lieux sur notre commune de l’égalité femmes/hommes.
• Organiser des débats et des séminaires autour de cette question : créer un évènement annuel durable sur la commune.
• Travailler en amont sur toutes les formes d’exclusions faites aux femmes dès la petite enfance en lien avec l’Education Nationale.
• Encourager les femmes à se faire confiance et à se promouvoir via des ateliers de mise en situation.
• Mener une politique de diversification des pratiques sportives à destination des femmes, du plus jeune âge à la période de retraite…
• Mesurer la répartition de l’argent public entre les sexes via un budget transparent.
Défendre et faire progresser le droit des femmes est l’affaire de tous !
Parce qu’on ne « naît pas femme, on le devient. »
Simone de Beauvoir « Le deuxième sexe »